Interview

Interview de Jamie Lee Reardin

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Le coffret La Coquette de Juillet a été designé en exclusivité par l’illustratrice de renommée internationale Jamie Lee Reardin qui a collaboré notamment avec Dior, Balmain, Clinique et même Swarovski. Rien que pour vous nous lui avons posé quelques questions :

 

Quelle est votre philosophie de vie quant à la beauté et au bien-être ?

J’ai toujours aimé cette citation d’Edgar Allen Poe “Il n’y a pas de beauté exquise (…) sans une certaine étrangeté dans les proportions”. Je crois que ce sont les bizarreries et les étrangetés des gens qui les rendent vraiment intriguant.

 

Comment cet état esprit se retranscrit-il dans vos illustrations ?

Je suis cette philosophie dans mon travail de plusieurs façons. J’aime l’abstraction et le surréalisme, nombre de mes personnages ont tendance à avoir des cous longs et tordus, des traits anguleux et des morphologies affinées de façon surréaliste.

 

Quel est votre moment beauté le plus mémorable ?

Mon moment beauté le plus mémorable a été de découvrir l’eyeliner après ne pas avoir pu en porter au lycée. Ma mère nous a toujours prévenues, mes sœurs et moi, que si on commençait à porter de l’eyeliner, on ne serait plus capable de passer un jour sans. Elle avait vraiment raison.

 

Comment votre style a-t-il évolué ?

Je dirais que mon style est devenu plus raffiné avec le temps car j’ai appris quelles tendances beauté m’allaient le mieux (enfin je l’espère)

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre routine beauté ?

Ma routine peut paraître un peu compliquée, mais je l’adore ! Le matin, j’utilise un nettoyant visage et un exfoliant, puis j’utilise un sérum détoxifiant et une crème hydratante légère. Je commence ensuite ma routine make-up par les sourcils en créant une arche plus définie. J’applique ensuite un mélange de crème teintée et de fond de teint pour unifier le teint et créer une base fraîche. Une virgule d’eyeliner et du mascara pour réveiller mes yeux endormis et je finis mon look par une touche de poudre réflectrice de lumière. Le soir, c’est un peu la même chose, je me démaquille, j’exfolie à nouveau, et j’applique ensuite un sérum de nuit et une crème riche avant de me glisser entre les draps.

 

Quel produit emporteriez-vous sur une île déserte ?

Je ne pourrais jamais en choisir qu’un seul ! Haha. Je suppose que je prendrais une crème hydratante avec une protection solaire, pour protéger ma peau.

 

Pourquoi avez-vous choisi de collaborer avec GLOSSYBOX ?

J’ai été ravie quand GLOSSYBOX m’a proposé de collaborer avec eux sur ce projet ! Non pas que je sois une accro à la beauté, mais j’étais enchantée de découvrir que ce projet était sur le thème de la France ! Ça m’a tout de suite donné pleins d’idées et j’ai su que ce projet était parfait pour moi.

 

Cruella de Vil, la Mariée des Noces Funèbres, Beetlejuice … On dirait que vous êtes inspirée par des personnages sombres. Influencent-ils aussi vos envies beauté ?

Absolument. J’aime l’apparence dramatique et lancinante de ces personnages, alors j’essaie d’incorporer ce côté sombre dans mon travail.

 

Du Canada à la Californie, vos inspirations ont-elles évolué ?

Pour tout vous dire, je ne dessinais pas beaucoup quand j’étais au Canada. Je prenais des cours d’illustration à l’université, mais j’ai commencé à explorer mon talent et à développer mes compétences quand j’ai déménagé à LA. J’ai fait des essais et des erreurs pendant divers stages et jobs dans l’industrie de la mode lorsque j’ai déménagé en Californie. Ça ne me plaisait pas comme je l’avais cru et j’ai réalisé qu’il était important pour moi d’avoir un travail qui me passionne vraiment. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment commencé à faire de l’illustration. C’est la seule chose que j’aime vraiment faire.

 

La Coquette met en scène une femme dans un décor très français, d’où vous est venu l’inspiration ? Quel type d’émotion vouliez-vous transmettre ?

Mon inspiration pour la box La Coquette est venue de mes propres voyages à Paris et l’excitation que j’ai ressenti la première fois que j’y suis allée. C’était vraiment une destination de rêve pour moi alors c’était assez surréaliste. Je voulais que le personnage dégage une joie et une admiration complètes face à la ville et aussi qu’elle possède une certaine naïveté.

 

Les personnages que vous dessinez ont un style particulier. Qu’est-ce que vos illustrations disent de vous ?

Quand je pose mon crayon sur le papier, j’essaye de transmettre une humeur. Je travaille en fonction de ce que je ressens chaque jour, et le style de mes dessins dépend beaucoup de mon état d’esprit du moment.

 

A quel point la France vous inspire-t-elle ?

La France pour moi c’est une expérience qui a changé ma vie. Je suis allée à mon premier défilé de mode pendant la Fashion Week de Paris avant même que ma carrière ait réellement commencé. J’étais tellement inspirée en rentrant de Paris que j’ai enfin réalisé que mes rêves étaient possibles et j’ai immédiatement démissionné de mon job de serveuse pour poursuivre mes objectifs artistiques. La France a eu un impact significatif sur ce grand pas à sauter.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir illustratrice ?

Dessiner a toujours été l’une de mes passions, et j’ai commencé très tôt, donc je ne sais pas si ça m’est venu naturellement ou si j’ai progressé avec le temps. J’ai commencé par dessiner mes personnages de Disney préférés. J’avais beaucoup de livres pour apprendre à faire des BDs et je travaillais dessus pendant des heures quand j’étais petite. Les BDs étaient certainement mon premier intérêt et je rêvais de devenir animateur Disney pendant la plus grande partie de ma vie, jusqu’à ce que je change brusquement de direction au lycée. Quand j’ai réalisé que le portfolio assemblé pendant mes études au lycée d’arts plastiques ne me permettrait pas de rentrer dans le programme d’animation du Seridan College, j’ai finalement posé ma candidature dans le programme des Beaux-Arts à l’Université de l’Ecole d’Art et de design de l’Ontario (OCAD), et au programme de Communication de la Mode à l’Université de Ryerson, les deux se trouvant à Toronto. J’ai été mise sur liste d’attente par ces deux écoles et j’ai passé l’été après ma remise de diplôme à me m’inquiéter de savoir si je serais admise à temps pour le semestre d’automne.

 

Quel conseil pouvez-vous donner à nos abonnées sur le fait de suivre ses rêves ?

Je pense que le meilleur conseil que je puisse donner est d’avoir foi en ses talents et en sa passion, et de dédier tout le temps libre dont on dispose à se perfectionner dans ce qu’on aime faire.



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